L’intellect primaire

بسم الله الرحمن الرحيم
و الصلاة و السلام على أشرف المرسلين
و على اله و اصحابه أجمعين

L’intellect primaire

Résumé de l’assise du 26 Janvier 2018 / Jumu’a 8 Jumada al-ola 1439 [Partie 2] :

En tant qu’êtres humains, notre Seigneur a insufflé en nous de Son Esprit : « Je lui ai insufflé de Mon Esprit » [s15.v29] Nous avons donc tous en nous un Souffle, une insufflation Seigneuriale.
Et dans un autre verset : « Dis : l’Esprit relève de l’Ordre (amr) de mon Seigneur » [s17.v85] il s’agit donc d’un Ordre Seigneurial que toi, tu possèdes ! Tu as en ton for-intérieur un Souffle spirituel ! Ou pour parler plus crument : tu as en ton for-intérieur l’Esprit du Seigneur ﷻ ! De là, évidemment cet Esprit est parfaitement disposé à s’élever et réaliser l’ascension des différents degrés spirituels. Puisqu’il s’agit de l’Esprit du Créateur, il ne peut pas éprouver de quelconque difficulté à s’élever… en vérité, c’est plutôt toi qui l’as confiné et emprisonné. C’est toi qui l’as empêché de s’élever et de réaliser l’ascension spirituelle. Tu es donc le châtiment, tu es le mal, tu es ce qu’il y a d’exécrable. Quant à l’esprit, il n’est que pureté, Souffle, khuluq ar-Rahmân : il ne peut par conséquent que s’élever et retourner de là où il est venu.

Si seulement tu t’aidais toi-même à t’oublier, à aller au-delà de cet état de confinement en toi-même, tu accèderais à la liberté absolue. Mais voilà, lorsque le disciple se met à faire du dhikr, il est incapable de cela… à peine a-t-il commencé qu’il pense à ses enfants, s’il est marié avec des enfants… ou bien il pense à son travail, s’il a un travail… ou bien il pense à sa maladie, si son corps est malade et éprouve des difficultés à se consacrer aux adorations… Quant à celui qui est fort et en bonne santé, il est absorbé et plongé dans l’admiration de sa propre force. Quelle que soit la situation, c’est un problème.
Quoi que tu fasses… excepté celui à qui Allâh aura fait miséricorde.

Ainsi, l’esprit est parfaitement disposé à s’élever vers les degrés desquels il est descendu, jusque dans ce corps que Allâh ﷻ a façonné… Mais, pourquoi l’a-t-Il façonné ? L’a-t-Il façonné et embelli juste comme ça ?
Non, c’est toi qui penses cela… En vérité, le Seigneur ne l’a ainsi façonné que pour qu’il soit en mesure de recevoir le Souffle de l’Esprit. Il ne t’a pas façonné pour que tu sois un mannequin ou quelque chose comme ça… non ! Notre Seigneur n’a façonné le corps que pour recevoir ce Souffle. Et ce Souffle spirituel n’aurait pu être accueilli dans aucun autre corps que le tien ! Donc si tu loues et remercie ton Seigneur pour cette forme corporelle qui est la tienne, si tu parviens à l’oublier, puis à t’élever avec elle et transpercer les voiles des apparences, jusqu’à la retourner à son origine première… il te fera réaliser l’ascension vers les hautes stations spirituelles, et tu embrasseras les Sciences divines et célestes. Mais si tu t’imagines que cette beauté et cette force ne sont là que comme ça, par hasard… alors tu ne comprendras jamais le mystère de ton être, le Secret de ton existence, l’élixir de ta vie : cela-même pour quoi tu fus créé.

Lorsque cet Esprit descendit vers l’intellect primaire (al-‘aql al-basît)… et pourquoi nous parlons ici d’intellect primaire ?
Tout simplement parce que le véritable intellect, c’est l’absolu, c’est l’intellect de sayidina al-Mustafa ﷺ. Le véritable intellect, c’est al-Muntaha. Quant à l’intellect qui est le nôtre, c’est un intellect simple, étroit. Nous ne sommes pas capables de nous ouvrir à ce degré d’intellect total et absolu, comme le fit sayiduna al-Mustafa ﷺ. D’un certain point de vue, nous pourrions dire que sayiduna al-Mustafa ﷺ a saisi 100% de l’intellect. Parce qu’il est Muntaha… il a donc pris l’ensemble, plus l’infini. Quant à toi, non. Le plus grand des artistes, le plus grand des professeurs, le plus grand des intellectuels n’a en tout et pour tout que 10%. Les plus grands spécialistes, où qu’ils soient arrivés, n’ont jamais plus de 10%… Rien que 10%, et regarde ce qu’ils ont été capables de faire. Qu’est-ce que ça aurait été s’ils avaient pu prendre plus ?

Quand on parle d’intellect (‘aql), toi tu indiques spontanément la tête, le cerveau… ça, c’est superficiel et réducteur. En vérité, l’intellect habite le corps tout entier : c’est le joyau du corps. Et selon ta capacité à comprendre les degrés de répartition en toi de ce joyau, ainsi que l’ascension de l’esprit en lui, tu percevras et saisiras les Sciences et les Secrets… et du coup, on pourra éventuellement nommer cet intellect moustaqarr du naba’. Parce que c’est lui qui te transmet les nouvelles, c’est-à-dire les Sciences, que tu exprimes par ta langue et dont tu informes autrui.

Nous disions donc que lorsque l’Esprit est descendu jusqu’au dernier des degrés qu’est l’intellect primaire (al-‘aql al-basît), il s’est adapté et conformé au corps qu’il habitait. Parce que, comme nous l’avions mentionné, l’intellect habite l’ensemble du corps de l’individu, et non pas uniquement le cerveau, comme se l’imaginent les gens obnubilés par les apparences physiques. Si l’intellect avait été restreint au cerveau comme ils l’affirment, Allâh ﷻ n’aurait pas dit : « Ils ont des cœurs avec lesquels ils ne comprennent (fiqh) pas… » [s7.v179] La compréhension (fiqh) dont il est ici question relève de l’intellect (‘aql)… le cœur a donc lui aussi un intellect. Ce n’est donc plus cet intellect que toi tu situes dans la tête… et il se peut que le ‘aql soit aussi dans la main… Tout dépend de ton degré de compréhension et de perception de ce joyau qui habite ton embarcation (ton corps).

« … et des yeux par lesquels ils ne voient pas… » Pourquoi le verset nous parvient-il comme cela, à la suite ?
C’est bien parce que les deux choses sont liées : celui qui ne comprend pas par le cœur, ses yeux sont aveugles. Donc si tu t’imagines qu’en regardant des formes apparentes, tu as atteint la foi (al-Imân)… Rends-toi compte, le kâfir voit exactement les mêmes ! Tu vois la terre, le kâfir voit la terre. Tu vois le ciel, il voit le ciel. Tu vois les étoiles, il voit les étoiles… et peut-être même que lui les comprend mieux que toi ! De là, comprends que cette vision que tu as du monde… ce n’est pas une véritable vision. Quand est-ce que cette vision des yeux devient une vision véritable ?
Lorsque le cœur comprend !
Car lorsque le cœur comprend, l’œil est ouvert. Dès lors on parlera de clairvoyance, ou de vision perçante, ou de firasa du croyant.

« …et des oreilles par lesquelles ils n’entendent pas… » ils ont bien des oreilles par lesquelles ils entendent les paroles, la musique, les sons, les mouvements etc. Mais étant donné que leurs cœurs ne comprennent pas, ils sont eux-mêmes considérés comme complètement sourds. Aveugles, et sourds. Lorsque l’intellectualité de ton cœur aura été ouverte, alors à ce moment-là viens nous dire que tu vois !
SubhânAllâh… cela veut dire que toutes ces choses sur les perceptions desquelles nous sommes tous unanimement d’accord… c’est en réalité la cécité même ! Nous sommes à présent tous d’accord sur le fait que nous voyons d’une vision d’aveugles. Nous voyons les ténèbres… car tout n’est que ténèbres. Alors, quand est-ce que tu pourras dire que tu as une vision clairvoyante ?
Lorsque tu verras toute chose en Lumière. Mais à partir du moment où tu ne vois pas la Lumière… tu es considéré comme aveugle. Parce que ton cœur ne comprend pas, parce que tes yeux ne voient pas, parce que tes oreilles n’entendent pas.

« …Ils sont tels des bestiaux » comme des animaux… les animaux eux aussi voient les choses que tu vois. Donc si tu t’imagines que l’intellect se retrouve dans la vision que toi tu as des choses qui t’entourent, que l’intellect est ce qui te permet d’analyser ce monde et comprendre que ceci soit comestible, que ceci soit une pierre, et ceci de la terre… et bien les bestiaux ont exactement la même intellectualité ! Si c’est ça ta vision, les bêtes voient comme toi. Et si c’est ça ton ouïe, les bêtes entendent elles aussi : si tu appelles un animal, il vient à toi. Si tu fais un mouvement près de lui, il se tourne vers toi.

Donc ce que le Créateur ﷻ veut de toi, c’est une vue et une ouïe différente de celles auxquelles tu t’es habitué depuis ta naissance. Il te faut quelque chose d’autre !
Et si toi tu ne veux jamais croire qu’en la matière, et bien descends cela dans le domaine de la matière pour voir ! Place d’un côté un animal, et de l’autre un être humain… et tu verras qu’ils sont sur le même pied d’égalité en ce qui concerne la vue et l’ouïe, malgré le fait que tu ne les comprennes pas, et qu’eux ne te comprennent pas… En revanche, si ton cœur était ouvert à la compréhension, tu verrais cet individu comparé comme quelqu’un qui ne voit pas, qui n’entend pas, et qui ne comprend pas. Ceci est la Parole du Créateur : tu ne peux pas la nier.

« …Ils sont tels des bestiaux, et même plus égarés encore ! » si seulement ils avaient été comme des animaux… mais non, ils sont plus égarés encore ! Pourquoi cela ?
Parce que les animaux n’ont pas de comptes à rendre sur ce qu’ils voient ni sur ce qu’ils entendent.

« …et même plus égarés encore : tels sont les insouciants. » C’est à partir de ce verset que l’on établit que le cœur a effectivement un intellect (‘aql), qu’il a un œil, et qu’il a une oreille. Parce que si le cœur est doté d’intellect, alors l’œil voit et l’oreille entend. Donc le cœur qui ne voyage pas dans le Malakoûte du Miséricordieux, son détenteur est en vérité semblable à une bête. Raison pour laquelle notre Seigneur ﷻ dit : « Ceux qui évoquent Allâh debout, assis, couchés sur leurs côtés, et qui méditent… » et qui méditent ! et qui méditent sur quoi ? « …et qui méditent sur la création des cieux et de la terre » [s3.v191] c’est-à-dire : comment cela a-t-il été créé ?
Comment notre Seigneur a créé ces cieux et cette terre ?
Quelle est leur origine première, et quelles sont les étapes que ces cieux et cette terre ont franchies jusqu’à devenir ce qu’ils sont aujourd’hui ?
Si, par la mouchâhada et la compréhension du cœur, tu reviens et comprends cela, alors on pourra effectivement considérer que ton cœur comprend.

Quant à l’homme qui ne comprend pas, qui ne voit pas et qui n’entend pas, quelle est sa finalité, quelle sera sa place finale… ?
Notre Seigneur nous dit, au début de ce verset dont j’ai commencé par vous citer la fin : « Et nous avons destiné beaucoup de djinns et d’hommes pour l’Enfer : ils ont les cœurs par lesquels ils ne comprennent pas. Ils ont des yeux par lesquels ils ne voient pas. Ils ont des oreilles par lesquelles ils n’entendent pas. Ils sont tels des bestiaux, et même plus égarés encore ! Tels sont les insouciants. » [s7.v179]

Voilà pourquoi le Coran fait état de « celui qui se présentera à Allâh avec un cœur sain (salîm) » [s26.v89] Le cœur sain, c’est la compréhension saine (fiqh). Raison pour laquelle sayiduna al-Mustafa ﷺ dit : « Allâhumma donne nous la bonne compréhension (fiqh) dans la religion ». Et dans un autre verset : « Et dis : Seigneur, accroît ma connaissance ! » [s20.v114] Si tu as donc un cœur conforme à ce dont nous parlons… tu fais partie des meilleurs. Et si tu n’as pas cela, ton maqâm ou ton degré est celui du Feu.

Allâh ﷻ nous a créés afin que nous puissions recourir à l’intellect, pour que nous comprenions, pour que nous voyions et pour que nous entendions. Pas pour quelque chose d’autre. Cela n’est pas réservé exclusivement aux hommes : les djinns eux aussi sont concernés. Travailler cela est donc une obligation incombant aux hommes comme aux djinns. Chacun se doit d’atteindre ce degré. A partir du moment où notre Seigneur a donné un Ordre, nous nous devons d’obéir et de nous y conformer. Et Il ﷻ ne nous a enjoint à faire que ce dont nous sommes capables.

Ne viens donc pas nous dire que tu n’en as pas la capacité. A partir du moment où Allâh te l’a ordonné, c’est que tu en es capable ! C’est Lui ﷻ qui t’a façonné, et c’est Lui qui a insufflé en toi de Son Esprit. A partir du moment où Il t’a ordonné de suivre ce chemin et de te réaliser en lui, c’est que tu en es capable.
Qu’est-ce qui fait que tu n’en es pas capable.. ?
C’est ta nafs. C’est ton intellect primaire. Tes habitudes, tes notions acquises. Tes parents qui ont fait de toi un juif ou un chrétien… et si tes parents sont musulmans, qu’est-ce qui a fait de toi un juif et un chrétien ?
C’est la société. Tout ce que tu as vécu… tous ces gens avec qui tu as grandi et avec lesquels tu as vécu, ils sont tous la cause de ta perdition. Parce qu’ils insufflent en toi quelque chose et te forcent à avancer à leur niveau.

Il est impossible que notre Seigneur ﷻ nous ordonne d’accomplir quelque chose qui est au délà de notre capacité. Donc la personne que tu viens conseiller, et qui te répond « je ne peux pas… » il ne fait en réalité que se cacher derrière cette parole. La vérité, c’est qu’il peut ! Le Seigneur ﷻ l’a enjoint à prier : il a donc la capacité de prier. Il l’a enjoint à méditer : il peut méditer. Il l’a enjoint à voir au-delà des apparences : il peut donc voir au-delà des apparences. Il l’a enjoint à comprendre par le cœur : il peut donc comprendre par le cœur… qu’est-ce qui l’empêche de comprendre, de voir et d’entendre ?
Ce sont ses passions charnelles. C’est son penchant systématique vers le monde qui l’entoure : les femmes, la popularité, l’insouciance, etc. C’est uniquement cela qui fait qu’il est incapable.

De ce fait, le degré intellectuel de l’Homme est lié à son corps. L’intellect ne croit qu’en ce à quoi est parvenu le corps : s’il touche le feu, il réalise que c’est effectivement du feu, et que ça brûle. C’est en touchant l’eau qu’il réalise que c’est liquide, en inspirant l’air qu’il réalise que c’est de l’air etc. Donc toujours, tout ce que tes sens physiques perçoivent du monde qui t’entoure, tu y crois et tu as une foi en eux qui est inébranlable. A ce moment-là, ton intellectualité relève de l’intellect primaire (al-‘aql al-basît). Et lorsque quelqu’un vient te parler d’un degré qui est au-delà de ce que peut concevoir l’intellect primaire, tu le renies.

Quant à celui qui aura appris comment s’effacer et oublier complètement ce corps physique, celui-là sera proche de l’Esprit. Si tu es capable d’oublier et d’aller au-delà de cette enveloppe physique, tu seras proche de l’Esprit. Par exemple, lorsque tu dors… tu es dans un état de total oubli de ton corps. Ce corps ne sent plus rien, il devient complètement inerte. Par contre, son intellect lui est bien actif. Car si l’intellect n’était pas actif, il ne se souviendrait pas de ses rêves. Ainsi, si cet intellect réalise une ascension vers les cieux, il saisira et se souviendra d’un rêve pieux venant d’Allâh. Et si au contraire il descend dans les bas degrés, il saisira et se souviendra d’un rêve venant du Shaytân, comme nous en a informé sayiduna al-Mustafa ﷺ. C’est-à-dire que pendant le sommeil, l’intellect est en pleine activité, tandis que le corps est totalement absent, comme évanoui. Et dès que tu réveilles l’individu, tu changes le degré de son intellect : il redescend alors au monde physique et palpable, et il renie ce qu’il a vu en rêve.

Or, si ce qui est vu en rêve était à renier, pourquoi sayiduna al-Mustafa ﷺ nous aurait conseillé de pratiquer la prière de consultation (salât al-istikhara) ?
S’il nous a enseigné cela, c’est pour que nous prêtions foi à ce qui provient du Malakoûte ! Mais toi, tu renies… alors, si tu renies, pourquoi fais-tu istikhara ?
Quant à celui qui réalise la prière de consultation mais ne voit rien… cela est une preuve du fait que son état ou son point de vue est bas et vil (soufli). Pourquoi soufli ?
Parce qu’il a très peu foi en cela. Si sa foi (imân) en cela avait été grande, il aurait ressenti et vu ! S’il avait la bonne opinion de son Seigneur, et la certitude absolue en le monde du Malakoûte, il aurait vu ! Parce que le rêve pieux (ro’ya) est une part de la Noubouwa de sayidina al-Mustafa ﷺ. C’est ce qu’il nous a laissé ! mais toi, tu n’accordes pas d’importance à ces choses… Si je viens te raconter un rêve, tu me réponds « ce n’est qu’un rêve… » Le rêve n’a de valeur et d’importance pour toi que et uniquement dans la mesure où tu y verrais sayidina al-Mustafa ﷺ. Si tu vois le Messager d’Allâh ﷺ, à ce moment-là peut-être que tu ressentiras que la chose est forte et mérite qu’on lui accorde de l’estime. Mais si tu vois des symboles, ou des indications allusives en rêve, tu les renies entièrement.

Ceci parce que tu t’es habitué aux corps physiques et aux formes apparentes, et parce que tu ne prêtes foi qu’en ce qui est matériel et palpable ! Tu n’as absolument aucune foi en ce qui relève des sens subtils et profonds. Tout ce que je viens de dire, fais-le tourner dans ta tête et médite-le, et tu connaîtras ta propre Haqîqa, tu sauras quel est ton niveau ! Tu ne travailles et ne met en pratique ni rêve, ni… ah, où es-tu du fait de travailler à la Lumière divine et céleste !? Où es-tu du voyage spirituel, toi qui passes ton temps à « Ana, Ana, Ana… moi je, moi je, moi, je… je suis, j’ai fait, j’ai pris, j’ai laissé… » Tu n’es qu’un corps ! Tu n’es qu’une idole ! Tu n’as jamais rien fait ! Non, il y a d’autres dimensions auxquelles tu n’es jamais parvenu : travailles y donc, jusqu’à goûter toi aussi à leurs sens profonds.

C’est pour cela que la personne lambda, celui qui n’a pas beaucoup lu et étudié, il peut très rapidement se débarrasser de la considération de son enveloppe corporelle… quant à celui qui au contraire s’est concentré et s’est rattaché toute sa vie à son être physique, celui-là en est incapable. Ramène-moi un spécialiste des sciences de la terre, quelqu’un qui parle sans cesse de la terre, la terre, la terre… c’est celui-là qu’on va pouvoir inviter à se débarrasser de la considération de la terre ? Non, au contraire, lui ne fera que s’y rattacher encore plus. Celui qui parvient à se débarrasser de tout cela, c’est celui que de base tu trouves prédisposé et ayant un penchant naturel pour le côté spirituel. L’être humain, de base, est comme on l’a dit esprit et fitra… mais ce en quoi il emploie son temps et sa vie le bloque lui-même et l’emprisonne.

Suivez-nous sur les réseaux

Dernières publications

Les livres du Shaykh